Hygiène alimentaire
pour prévenir tourista, choléra,
amibiase, typhoïde :
- Eviter les glaçons, les glaces, les crèmes artisanales.
- Peler soi-même les fruits avant de les consommer, entiers
ou en jus.
- Pas de plats froids, ni de charcuterie, fruits de mer crus ou
crudités.
- Viandes, poissons et fruits de mer doivent être bien cuits,
servis chauds.
- Se laver les dents avec de l'eau en bouteille capsulée,
ou de l'eau micro-filtrée.
- Se laver les mains avant les repas, et en sortant des toilettes.
Les boissons
:
- Eau bouillie (au moins 15mn).
- Désinfecter une eau douteuse : Micropur MT1, 1cp/litre
et attendre 1 heure.
- A défaut, utiliser l'eau de Javel : 4 gttes/l., mélanger
et attendre 20 mn.
- Cependant la chloration n'élimine pas les parasites
: filtrer l'eau pour éliminer les parasites (filtre Katadyn
individuel).
- Ne pas boire l'eau du robinet.
- Boire des boissons en bouteilles capsulées ou du thé chaud.
Animaux
Dans les zones infestées,
prévention du paludisme :
- Vêtements couvrants, surtout en fin de soirée, et
moustiquaires imprégnées. Les anophèles femelles
piquent en soirée et la nuit.
- Répulsifs sur les parties découvertes : Insect-écran
peau (durée d'action de 4 heures et rayon d'action de 4
cm).
- Répulsif sur les vêtements : Insect-écran
tissus.
- Prévention médicamenteuse indispensable :
zones I : Nivaquine 0,10: 1cp/j. Commencer le traitement la veille
du départ et poursuivre 30 jours après le retour.
zone II : Savarine, 1cp/j. Commencer le traitement la veille du
départ et poursuivre 30 jours après le retour.
zones avec résistance : Lariam, 1cp/sem. Commencer le traitement
8 jours avant le départ et poursuivre 30 jours après
le retour.
Autres précautions :
- Les moustiques peuvent aussi transmettre les filarioses ou la
dengue. L'Aedes, qui transmet la dengue, est un moustique qui
pique toute la journée.
- Se protéger aussi contre les phlébotomes, les taons,
et les simulies. Les phlébotomes donnent des leishmanioses,
les taons et simulies des filarioses.
- Ne pas se baigner dans les rivières, ni marcher pieds
nus sur un sol humide : risque de bilharzioses.
- Les chaussures seront bien fermées et secouées
avant d'être mises, afin d'éviter les piqûres
de scorpion.
- Ne pas faire sécher le linge sur le sol : risque de myase.
- Ne pas s'allonger sur une plage fréquentée par
des chiens : risque de dépôt d'une larva migrans sous
la peau.
- Ne pas caresser un animal vivant ou mort : risque de rage.
Soleil
Protection contre le soleil
et les coups de chaleur :
- S'exposer au soleil progressivement.
- Se méfier des réverbérations dues à l'eau
ou à la neige (en mer et en montagne).
- Boire +/- 2 litres d'eau par jour (attention à l'eau
du robinet).
- Eviter les efforts physiques importants pendant les heures
chaudes.
- Eviter l'alcool et toutes les boissons alcoolisées lors
de l'exposition au soleil.
- Lunettes de soleil catégorie 3 ou 4.
- Vêtements légers, amples, en coton blanc ou clair,
et chapeau.
- Eviter les efforts au moment le plus chauds de la journée.
Les pièges
des ultraviolets
- L'index UV atteint généralement son niveau maximum
vers le midi solaire.
- Le vent et les baignades rafraîchissent la peau et donnent
une fausse sensation de sécurité.
- Les UV traversent en partie les nuages. Un voile nuageux par
exemple laisse passer plus de 90 % des UV.
- Les UV ne chauffent pas. Ils peuvent provoquer des coups de soleil
sans qu'on ressente la moindre sensation de chaleur.
- Les UV sont invisibles. Ils peuvent provoquer des brûlures
occulaires sans éblouir.Le bronzage est un signe que la
peau a été agressée par le soleil et ne constitue
pas une barrière infranchissable pour les UV.
- Les surexpositions aux UV augmentent le risque de cancer et accélèrent
le vieillissement de la peau.
- Quelques minutes seulement de soleil par jour suffisent à la
synthèse de la vitamine D, bénéfique à notre
squelette.
Les crèmes solaires
- L'écran total n'existe pas. Une crème solaire,
c'est un filtre, un tamis dont les trous sont d'autant plus petits
que le FPS est élevé.
- L'utilisation de produits solaires ne doit pas servir à rester
plus longtemps au soleil mais à réduire les risques
des expositions.
- Une crème doit avoir un FPS (ou IP) d'au moins 25, quelle
que soit la marque, et être appliqué fréquemment,
particulièrement sur les zones sensibles.
- Protéger particulièrement les zones les plus exposées
aux UV : le nez, la lèvre inférieure, les oreilles,
le haut du dos, les épaules, la poitrine.
Altitude
Le mal des montagnes
Le trekking, et plus simplement les séjours en altitude,
exposent au mal aigu des montagnes. Celui-ci se caractérise
par des maux de tête, une insomnie, des nausées et
une perte de l'appétit. En général, la personne
atteinte présente aussi des difficultés pour respirer
(d'abord à l'effort, puis au repos) et parfois les urines
se raréfient.
L'arrivée de ces symptômes signifie qu'un processus
pathologique est déjà engagé. Les complications
du mal des montagnes peuvent a terme entraîner le décès
par oedèmes respiratoires et cérébraux.
Un système simple (appelé échelle
de gravité d'Astruc) permet d'évaluer
la gravité de la situation et de prendre
des mesures adaptées. A chaque symptôme
est ainsi associé un "score" dont
le total déterminera l'état de
la personne.
- Maux de
tête ne cédant pas à l'aspirine
- Vomissements
- Essoufflement
au repos
- Fatigue anormale
- Baisse de la quantité des urines.
De 1 à 3
points
De 4 à 6
points
Au-delà de
6 points
Il s'agit
d'un mal des montagnes léger. On
peut donc continuer a progresser sans dépasser
la limite de 300 mètres de dénivelé entre
deux nuits consécutives.
On est
en présence d'un mal des montagnes
modéré. Il faut donc se reposer
24 heures à la même altitude
et éviter les efforts violents.
Egalement, continuer l'aspirine contre
les maux de tête et boire abondamment.
Dans ce
cas, redescendre impérativement
et parfaire son acclimatation à une
altitude inférieure.
Pour éviter le mal
des montagnes
Pour les personnes aptes aux séjours en altitude, selon
la destination, il peut être conseillé de consulter
au préalable un spécialiste en médecine de
montagne.
Sur place, il ne faut pas monter trop vite, trop haut, sans respecter
les "paliers". Ainsi à partir de 1 700 m environ,
mieux vaut se limiter à une ascension maximale de 700 m
par jour, et au delà de 3 500 m, 400 m sont suffisants.
Enfin, mieux vaut connaître aussi la symptomatologie du mal
aigu des montagnes afin de rapporter tout malaise à une
mauvaise adaptation à l'altitude et d'agir ensuite en conséquence
Le pays est classé en zone 1 : traitement
préventif à base de chloroquine
Mauritanie
Fièvre
jaune : existe dans ces pays.
Il faut être
vacciné quelles que soient la forme de votre
séjour
. Prévoyez 1 injection au moins 10 jours
avant le départ (centre vaccination international).
Fièvre jaune
Méningites à méningocoques
Typhoïde
Rage
Pays du groupe 2 : traitement préventif à base
de chloroquine et de proguanil
Sénégale
Méningites A et C
Typhoïde
Rage
Ce pays est classé en zone 2 d'impaludation
: traitement préventif à base de chloroquine
et de proguanil
Pérou
Méningites A et C
Typhoïde
Rage
Zone Amazonie = Pays du zone
3 : (méfloquine).
Reste du pays = zone 1 (chloroquine)
Bolivie
Méningites A et C
Typhoïde
Rage
Zone Amazonie = Pays du zone 3 : (méfloquine).
Reste du pays = zone 1 (chloroquine)
Argentine
Néant
Méningites A et C
Typhoïde
Rage
L'ouest du pays est classé en zone
2 : traitement préventif à base de chloroquine
et de proguanil
Chili
Néant
Méningites A et C
Typhoïde
Rage
Pas de paludisme
Nouvelle Zélande
Néant
/
Pas de paludisme
Mongolie
Néant
Rage
Typhoïde
Pas de paludisme
Russie
Néant
Typhoïde
Encéphalite japonaise (séjour prolongé en Sibérie)
Rage
Encéphalite à tiques : possible dans ce pays (zones rurales
printemps / été)
Pas de paludisme
Chine
Néant
Typhoïde
Méningites à méningocoques
Encéphalite japonaise (séjour prolongé zone rurale)
Rage
Nord-est = groupe 1 : Traitement préventif à base
de chloroquine
Yunnan et Hainan = groupe 3 : Traitement
préventif à base de méfloquine
Kazakhstan
Néant
Méningites A et C
Encéphalite à tiques : possible dans ce pays (zones rurales
au printemps / été)
Typhoïde
Rage
Pas de paludisme
Kirghizistan
Néant
Typhoïde
Rage
Encéphalite à tiques : possible dans ce pays (zones rurales
au printemps ou en été)
Pas de paludisme
Tibet
/
/
/
Népal
Néant
Encéphalite japonaise (en cas de séjour
prolongé en zone rurale)
Rage
Méningites A et C
Typhoïde
Pays du groupe 2 : traitement préventif à base
de chloroquine et de proguanil
Viet Nam
Néant
Encéphalite japonaise (séjour
prolongé zone rurale)
Rage
Typhoïde
Le pays est classé en zone 3 ( hormis
la côte, les deltas et les grandes villes) : traitement
préventif à base de méfloquine
Laos
Néant
Encéphalite japonaise (en cas de séjour
prolongé en zone rurale)
Rage
Typhoïde
Le pays est classé en zone d'impaludation
3. Médicament conseillé: méfloquine
(et de la doxycycline pour les zones frontalières
avec la Thaïlande).
Thaïlande
Néant
Encéphalite japonaise (séjour
prolongé en zone rurale)
Rage
Typhoïde
Le Sud du pays est classé en zone
1 : traitement préventif à base de chloroquine
Les frontières avec le Cambodge,
le Laos et le Myanmar sont classées en zone 3
: traitement préventif à base de méfloquine
Pas de risque de paludisme dans le centre,
dans les villes et dans les principales stations touristiques
comme Bangkok, Chiang mai, Pattaya, Phuket, Samui.
Cambodge
Néant
Typhoïde
Encéphalite japonaise (séjour prolongé zone rurale)
Rage
Pays du groupe 3 : Traitement préventif à base
de méfloquine
Géorgie
Néant
Rage
Encéphalite à tiques : possible dans ce pays (zones rurales
au printemps / été)
La ville d'El Fayum est classée en
zone 1 d'impaludation : traitement préventif à base
de chloroquine
Il est possible de ne pas prendre de chimioprophylaxie
quelle que soit la durée du séjour,
car la transmission du paludisme dans cette zone
reste faible.