Nos galères

 

Il pourrait sembler en regardant nos superbes paysages ou nos mines réjouies que notre aventure se passe au paradis!...

Mais tous les jours ne sont pas roses. Après 1 an, et surtout pour prévenir ceux qui veulent se lancer dans l'aventure, venez partager certaines de nos galères…

Problèmes liés aux vélos (n'oublions pas qu'ils sont lourdement chargés, qu'ils nous emmènent sur tous les terrains possibles, par tous les temps imaginables, et qu'ils n'ont pas la chance de se reposer dans un garage!)

Mise à jour de juin 2009

Les moyeux arrière : encore et toujours les mêmes problèmes.
A Vientiane, problème sur Philéas: ce coup-ci, je veux apprendre à démonter et surtout remonter parce que changer à chaque fois le moyeu en dérayonnant toute la roue n'est pas tout le temps nécessaire!!! Je vais donc dans un magasin en expliquant mon cas et le diagnostic est rapide : "le moyeu a pris l'eau puis n'a plus tourné un certain temps!" (effectivement après les gués au Kirghizstan, le vélo s'est arrêté 2 mois à Vientiane... ). En 2 - 3 mouvements, le mécanicien démonte le moyeu, nettoie tout, graisse et remonte... je n'ai pas tout suivi, ça a été trop vite! Mais ça roule!
Problème pour Heïdi, dix jours plus tard: la roue ne fait plus que 4 tours quand on la lance à la main avec des bruits à faire peur. Alors, je me lance dans son démontage sans vraiment savoir... et au final, la roue tourne quasi comme neuve!... Ouais!
Prenez avec vous juste des billes de roulement et apprenez à démonter, remonter et règler un moyeu, ce n'est pas très compliqué et cela vous évitera de nombreux soucis en vous faisant économiser temps et argent!

Le guidon : nous sommes à la fin du Kirghizistan et mon guidon s'est encore tordu! Comme d'hab, je couche le vélo, met un pied sur une poignée et tire sur l'autre avec les mains. La force exercée suffit normalement à le détordre. Mais voilà... ce coup-ci est de trop, à force... et le guidon me reste dans la main! en deux parties et moi bouche bée: "oups" pour rester poli!!! Conseil: lorsque vous faites cette manip, essayez d'être en ville, pas dans les montagnes ni en plein désert!
Bon, la solution a été de dégotter une barre de métal du diamètre inférieur à celui du guidon, de la glisser à l'intérieur en réunissant les deux morceaux du guidon, de percer des trous de part en part perpendiculairement de chaque côté de la cassure et d'y placer vis et boulons. Le tour est joué. Mais heureusement qu'il s'est cassé dans une partie rectiligne, s'il s'était cassé à un coude, j'aurais sans doute dû changer le guidon tout de suite. Et comme je me suis aperçu qu'il y avait des traces de torsion aux coudes, j'en ai quand même commandé un autre... qu'on m'apporte prochainement!
Je pense que ça vaut le coup d'en avoir un en acier et non en aluminium... arrrgh l'alu!

 

Le siège : aïe, c'est une pièce essentielle bien spécifique...Sans doute qu'à force de pousser lorsque la piste trop mauvaise ou inexistante devient trop raide, la coque du siège, au niveau d'une des 2 vis de fixation du haut, s'est fortement fendillée tout autour, rendant le siège mobile! Aïe aïe aïe!
Je n'étais pas très confiant mais j'ai quand même testé ma pâte à réparer "Pattex" à base de résine qu'il suffit de bien malaxer avant de l'appliquer ou de lui donner la forme souhaitée, et ça a marché.
Il a suffi de consolider la coque du siège au niveau de ces 2 vis en appliquant une fine couche au-dessus du siège puis une couche plus conséquente à l'arrière en y moulant 2 fines tiges en métal (rayon de rechange coupé) pour armer le tout et éviter que les rondelles sous les 2 écrous n'appuient au même emplacement. Et ainsi, le serrage s'applique sur toute la longueur entre les deux vis.

 

Les pneus : nous sommes partis avec 4 pneus Deutch Perfect : peut-être mal adaptés à notre aventure, les crevaisons ont été multiples et deux pneus se sont déchirés sur le flanc. Nous avons changé pour du SCHAWLBE.

Les moyeux arrière : usure liée au poids et à la mauvaise piste ; nous les avons fait changer 2 fois sur Philéas et 1 fois sur Heïdi.

Les plateaux XT Spécialité TA : très solides, mais la fixation du petit plateau sur le moyeu se fait avec 5 vis spéciales dont tous les pas de vis se sont « foirés » et ce sur les deux vélos. Nous avons donc dû les remplacer avec des vis avec écrous, nous avons dû scier les manivelles pour que ces dernières puissent passer… Bricolage qui a bien tenu, jusqu'à ce que nous recevons en sponsor l'intégralité de 2 nouveaux moyeux, triples-plateaux avec fixation en inox (pour utilisation hors norme d'après Spécialité TA) et manivelles de 155mm comme ceux que nous avions précédemment. Un grand soulagement et un grand merci à Spécialité TA.

Pédales automatiques : une pédale s’est desserrée et il est devenu impossible de pédaler. Il a fallu remettre en place deux roulements à bille, bille par bille !

Dérailleur arrière : celui de Philéas qui a dû se prendre un coup, s’est complètement tordu quelques temps après et il a fallu le changer. Prévoyez un bon protège-dérailleur.

Le filetage sur la fourche arrière permettant la fixation du dérailleur arrière : sur Philéas, ce filetage s’est « foiré », gros stress ! Nous avons pu refaire le filetage avec de la soudure à froid, qui a tenu un temps. Mais suite à des chutes, la soudure a lâché à deux reprises. Finalement, nous avons fini par taper la vis jusqu’à l’aplatir pour l’empêcher de sortir !

Rayons : 6 rayons cassés sur les roues arrière. Ils ont tous été changé chaque fois que l’on a changé de moyeu arrière. Mais vu le poids que l’on traîne et l’état des pistes, ne nous plaignons pas trop !

Porte-bagage : ils sont en acier heureusement ! Pour Heïdi, tout le poids repose dessus, il s’est ainsi cassé en sept endroits. Celui de Philéas qui traîne la remorque supporte moins de poids, on lui a donc refait trois soudures seulement. Nous avons inséré à l’intérieur des tubes du porte-bagage, des tiges de fer pleines plus des renforts sur Philéas et nous soulageons le poids des deux sacoches d’Heïdi par de la sangle reliée au cadre.

Béquilles : elles sont très pratiques mais pas solides car en aluminium ! Nous en sommes à 6 réparations sur Philéas et 4 pour Heïdi. On nous en a frabriqué de plus solides adaptées et soudées au bout de béquille restant, mais elles finissent toujours pas casser plus haut !

Remorque BOB YAK : la grille du plancher s’est dessoudée d’un côté, mais vu ce que notre remorque subit, nous sommes étonnés que cela ne soit pas arrivé avant !

Jeux de direction : en fait, il y en a 2 sur chaque vélo car… la direction n’est pas directe !! Ce sont en fait deux jeux de roulements à billes. L’un supporte la fourche avant. Sur Philéas, il s’est cassé, finissant par rayer le tube de la fourche elle-même. Le jeu de roulement qui supporte le guidon de Philéas s’est abîmé suite aux chutes répétées, en tordant la vis.
Sur Heïdi, le filetage d’un des écrous-contre écrou fixant la fourche de Heïdi s’est foirée, nous obligeant à visser fortement le tout, quotidiennement, rendant la direction difficile. Nous avons changé les deux jeux de roulement.
Fourche avant : sur Philéas, le roulement a bille cassé a rogné la fourche, la fragilisant. Le réparateur de vélo horrifié ne nous a pas laissé le choix, en expliquant que cela pouvait lâcher à tout moment, riquant de causer un accident. Il a tout changé, même la fourche.
Pièce fixant le guidon : les 2 filetages se sont foirés empêchant le maintien de l’inclinaison du guidon chez Philéas. Nous l’avons remplacé.

Tige de fixation de la roue arrière : tige particulière sur Philéas pour accrocher la remorque. Le système de fixation rapide se desserre à cause de la torsion exercée sur la fourche par la charge de la remorque. De plus la patte de serrage se désolidarisant, nous l’avons perdue à trois reprises… nous l’avons heureusement retrouvée chaque fois avec chance ! A présent, nous scotchons le tout !

Vis de fixation des sièges et porte-bagages : avec les vibrations, elles se desserrent et nous en avons perdu 3. Nous mettons de la LOCTITE (produit anti-desserrage). Vérifiez régulièrement vos boulons, surtout sur les mauvaises pistes !

Guidon : lors des chutes, ce dernier se tord, nous empêchant de pédaler. La première fois, nous avons tout démonté et essayé de le détordre dans un étau. Mais, c’est trop compliqué. Maintenant, nous couchons le vélo du côté opposé à la torsion, mettons un pied sur la poignée au sol et tirons fortement sur l’autre poignée. Le bras de levier est assez important pour le redresser.

Manette de dérailleur : une manette s’est cassée, le ressort interne est sorti. Nous l’avons coupé et rentré à l’intérieur, mais nous n’avions plus alors que 4 pignons sur 8 en fonctionnement. La manette a été changée.

Rétroviseurs : ils se cassent ou se tordent suite aux chutes. Tous les six mois environ, nous les remplaçons.

Le support de dérailleur avant : pièce très spécifique en aluminium. Il s’est cassé pendant un transport en avion et nous avons dû trouver un soudeur travaillant l’aluminium, pas facile!

Roues voilées : la roue de BOB , voilée, a coûté une chute à Philéas à 65km/h sur asphalte. Nous surveillons donc depuis de très près ce problème.. et nous avons appris à dévoiler nos roues !

Usure du matériel : les gaines, les câbles, les plaquettes de frein, les chaînes, les pignons.

 

 

Problèmes de santé

• C’est en Afrique que nous sommes tombés le plus fréquemment malades. Il est difficile de refuser le bol tendu par nos hôtes, rempli de lait de chameau dilué dans une eau de provenance douteuse… Bref, nous avons dû rencontrer toutes les bactéries possibles capables d’amener une gastro ! Amanda est tombée sur quelque chose de plus costaud sur lequel nos médicaments ne fonctionnaient plus ; et c’est un traitement local appelé « Rustine » qui en viendra à bout ! Un mal pour un bien, car, jusqu’à aujourd’hui, nous n’en avons plus subi ! Il semble que l’immunisation ait été efficace !

• Régulièrement, ce sont les angines qui viennent nous rendre visite, elles se transforment en bronchite pour Olivier, en sinusite chez Amanda. Généralement, l’un de nous est malade et deux jours plus tard, c’est le second ! Nous dénombrons en tout quatre GROS rhumes qui nous ont laissés scotchés à nos mouchoirs pendant une bonne semaine.

• Olivier attrapera une tendinite au gros orteil, l’empêchant de pédaler. Un remède de choc aux corticoïdes et un peu de repos sera la solution. Nous supposons que les fautives sont les nouvelles tongues avec lesquelles il a marché pendant 3 jours ! Ces dernières ont été « virées ».

• Olivier aura aussi une poussée subite d’acné. Nous avons arrêté certains aliments et avons acheté une pommade aux corticoïdes… mais rien n’y a fait ! Réaction à une crème solaire ? à sueur et soleil ?... c’est survenu juste à l’arrêt des corticoïdes pour la tendinite ! Bref, c’est passé tout doucement... après un bon mois !

• Amanda est passée chez le dentiste en Nouvelle Zélande suite à une douleur, mais rien de grave sinon une hypersensibilité et une fêlure à surveiller. Un dentifrice adéquat a bien arrangé les choses : plus de douleur.

 

Problèmes liés à la population

 

Après un an, tout compte fait, il y en a eu très peu !

• En Afrique, Amanda a eu droit à plusieurs réflexions parce qu’elle n’était pas voilée ou alors on lui signifiait l’indifférence, les hommes s’adressant à Olivier devant elle, pour parler d’elle ! Dur d’accepter sans rien dire face à cette culture. Il paraît même qu’Amanda n’est pas une vraie femme !!!

• En Afrique, nous avons été à plusieurs reprises ennuyés par les enfants. L’enfant est roi et fait donc ce qu’il veut. Ils nous ont volé notre mascotte, notre drapeau, lancé des pierres sur la porte où on logeait… Heureusement, ce n’est pas le cas de la majorité des enfants que nous avons rencontrés, le plus souvent ils sont adorables et mignons.

• Sinon, ce sont toujours les essais pour nous arnaquer pour n’importe quoi. Nous sommes blancs, donc riches, on doit nous en prendre un maximum. A la longue, se faire prendre pour un « billet circulant » est fatiguant. Certains essaient gentiment puis se ravisent, mais d’autres profitent de notre méconnaissance des prix et devant tout le monde au final vous humilient avec un grand sourire hypocrite. On pense ici à un épisode où Olivier a fini par traiter le vendeur de voleur, ce qui ne lui a pas plu du tout… Cet aspect est très prononcé en Afrique, mais nous le retrouvons aussi au Pérou et en Bolivie.

• En Argentine, Amanda a eu une mauvaise expérience avec le machisme bien connu. Encore une humiliation en public gratuite.

• En Mongolie, nous avons été très malheureusement confrontés aux ravages que fait l’alcool. Les «poivrots» sont la plupart du temps calmes mais très insistants, très déplacés, très collants envers Amanda et très « lourds ». Il est très triste de voir toutes ces personnes ravagées par ce poison. C’est un véritable fléau malheureusement accepté par tout le monde et les enfants vivent en permanence avec ces personnes. Au lieu d’essayer de les raisonner, tout le monde rigole de leurs bêtises ou de leur état et personne ne bougerait pour les empêcher de faire leurs bêtises.

• En Mongolie, les gens sont curieux au point que cela nous semble vraiment déplacé. Ils fouillent tout et touchent à tout, ouvrent nos sacoches devant nous et examinent tout. Généralement, ils remettent tout en place à la fin. Nous pensons que cela fait partie de leur culture, car ils vivent tous dans la même pièce et n’ont jamais eu de lieu privé, donc tout est à tout le monde. Ne vous offusquez pas trop devant ces manières… mais ne vous laissez pas faire non plus ! Voici en effet une mauvaise expérience : nous avons confié nos vélos durant 4 jours à une famille, dans une salle fermée à clé. Au retour, nous nous rendons compte que tout a été fouillé et remis complètement différemment. Sur le coup, nous en rigolons mais un MP3 avec des piles rechargeables manquent à l’appel et Philéas a été abîmé par des chutes. Nous sommes très, très, très déçus ; nous demandons des comptes mais en vain, la police se trouvant dans le village voisin… à cinq heures de route !

• Au beau milieu du Sud Lipez en Bolivie, nous sommes seuls devant l’Arbol de Piedra, une jolie sculpture naturelle en pierre. Nous prenons tranquillement des photos quand trois 4x4 arrivent et une foule de touristes en débarquent. A leur départ, nous nous apercevons qu’il nous manque un de nos deux appareils photo ! Impuissants, démunis, horrifiés et énervés, nous repartirons sur nos vélos en maudissant l’audace de ces voleurs.

• Premier jour en Russie ! Nous faisons de l’auto-stop pour rejoindre un ami, Krys. La nuit tombe et plus personne ne s’arrête. Un homme s’approche et nous invite chez lui, nous sert du thé et nous prépare un sauna maison ! Incroyable, nous nous lavons et en ressortons tout propres ! Mais de retour vers nos affaires, nous nous apercevons qu’une sacoche a été ouverte : gros stress, nous comptons notre argent… il manque 90 euros ! Nous recomptons et cherchons partout, nous retraçons notre journée… nous ne voulons pas y croire… cet homme a vraiment été adorable ! Mais ses allées venues, son attitude changent, nous le sentons mal à l’aise et il finit par appeler un taxi pour nous… Nos soupçons se confirment… Nous décidons donc de le confronter au problème et il nie avant même la fin de nos accusations. Le taxi étant là, il essaie de nous mettre dehors mais nous refusons. Nous expliquons le tout au chauffeur du taxi par gestes et Olivier lui demande d’appeler la police, ce qu’il fait après avoir discuté avec notre hôte. Il nous confiera qu’il a bu ! Dès qu’il apprend l’arrivée de la police, le voleur nous rend 60 euros en nous disant que les 30 manquants servent à payer le sauna !!! Il essaie d’amadouer Amanda disant qu’il n’est pas mauvais et qu’il en a besoin! Rien à faire… Il commence à tout éteindre et une demoiselle sort alors en courant de la maison : nous comprenons que nos trente euros restants ont permis de payer ses services auprès de notre hôte !!! Il ferme ensuite sa maison à clé et commence à partir… mais il se retrouve devant un policier. Nous expliquons le tout par gestes et dessins, mais il n’y a pas eu de flagrant délit ! Les cinq policiers essaient de résoudre cela à l‘amiable, mais nous voulons récupérer notre argent… A presque 3h du matin… en lui laissant tout de même presque 6 euros, fatigués, nous partons en taxi, un peu dégoûtés, nous aurions aimé un peu plus de fermeté de la part de la police. Mais bon, nous avons presque tout récupéré.

 

 

Problèmes liés aux autorités

 

C’est malheureusement le plus désagréable, car nous sommes obligés de nous laisser faire en faisant grands sourires ! Nous nous sentons impuissants et complètement vulnérables. Dans de nombreux pays, la corruption est bien installée et parfois, vous êtes obligés de vous y conformer. Chose qui nous insupporte au plus haut point, mais qui vous est imposée. Avec de la patience et de l’insistance, nous arrivons à les faire céder, mais pas toujours.
C’est triste de penser que certaines personnes ont choisi ce métier pour obtenir le pouvoir de truander la population et les touristes, au lieu de les protéger et de les aider.
Heureusement, tous ne sont pas ainsi, mais il y en a quand même trop ! L’abus de pouvoir à l’aide d’un uniforme est lâche, malsain et freine sans doute en partie tous ces pays dans leur bon développement. La population n’a pas confiance et en a peur, alors que cela devrait être le contraire. Au moindre problème, à la moindre détresse vous êtes seul et malheureusement certaines autorités peuvent même se retourner contre vous pour finir par vous faire payer. Payer, payer, payer, l’argent est la solution ! Il règle tout ! et ça fonctionne dans toutes les monnaies à partir du moment où vous en avez assez.

Ils inventent :
- Manœuvre en voiture interdite et très dangereuse : payez et c’est OK.
- Tiens, un sachet de drogue dans votre sac !: payez et c’est OK.
- Votre container est arrivé de France, 1000$ sur mon bureau avant ce soir sinon, il repart.
- Nous devons fouiller le bus, tout le monde descend, laissez vos affaires !... mais au retour, il n’y a plus le sac avec l’appareil photo et la camera ??
- A la frontière… ah, il faut attendre… mais mon visa va expirer ! pas grave… Oh mais votre visa est expiré!!! Amende ! : payez.
- On a besoin de ces papiers. OK dans dix jours ! Quoi ? Oh mais si vous payez cet après-midi, c’est prêt ! : Payez
… Tous ces exemples se sont vraiment déroulés, des histoires incroyables vécues ou entendues au cours de notre voyage. Vous aurez compris que les victimes sont toutes européennes !
Quelque part, nous venons de pays riches et avons la chance de pouvoir voyager à notre guise et de voir le monde. Nous avons effectivement plus d’argent et nous comprenons que le prix d’un restaurant soit plus élevé que pour les locaux, que la population profite un peu de cette différence peut se comprendre dans la limite du raisonnable. Mais que ce soient les autorités déjà bien nanties qui l’imposent, cela devient du vol.


 

Problèmes de tête en l’air

 

Aussi bien avec Amanda qu’Olivier… les affaires se perdent et là, même les petites choses deviennent importantes!!
Listons le tout :
• Câble USB
• Disque dur (que l’on retrouvera !)
• Nos deux petits coussins
• 1 polo rouge
• Une frontale
• Un couteau
• La clé MP3 (que l’on retrouvera)
• Deux porte-drapeaux
• Deux gourdes rigides
• Une gourde souple 6l
• Un dessous de siège
• Quatre mouchoirs
• Plusieurs outils
• Une sur-sacoche
• Deux Tupperware
• Un bonnet
• Un compteur de vélo
• Une lampe arrière
• De la nourriture
• Des éponges
• Deux sticks à lèvres