La méningite cérébro-spinale,
est due au méningocoque. Il s’agit
d’une maladie contagieuse, dont la transmission
inter-humaine, se fait soit par contact direct
avec un sujet porteur (via la salive), soit de manière
indirecte (par postillons et éternuements), porteurs
sains possible. Il s’agit d’une maladie
grave qui doit être traitée en urgence.
|
Avertissement
Le terme « méningite » définit donc des maladies
graves, atteignant les méninges et le liquide céphalo-rachidien.
Nous ne traitons ici que de la méningite à méningocoque.
Quels sont les risques ?
La maladie touche préférentiellement l’enfant et l’adulte
jeune. Le risque de contracter cette infection est également plus
important chez les voyageurs en contact étroit et prolongé avec
la population.
Les postillons et éternuements suffisent à propager le germe.
Comment la maladie se manifeste-t-elle
?
L’infection à méningocoque peut
entraîner la mort ou laisser des séquelles
neurologiques et/ou auditives. Il existe une forme particulière
d’infection méningococcique appelée lepurpura
fulminans (forme hémorragique
fulgurante avec une éruption
de tâches et de plaques rouge foncé, aboutissant à une nécrose,
souvent au niveau des bras et des jambes), souvent
fatale en quelques heures (c’est une extrême urgence).
La méningite est plus fréquente. Elle débute
souvent comme un rhume, puis apparaissent une forte fièvre (39-40°C),
de violents maux de tête, une exposition à la
lumière mal supportée, des vomissements en jets et
une raideur de la nuque caractéristique. Le malade se met
souvent « en chien de fusil » dans son lit, dos à la
lumière. Pour établir le diagnostic avec certitude, il
est effectué une ponction lombaire afin d’étudier
le liquide céphalo-rachidien. Cependant, étant donnée
la rapidité de la maladie, on prescrit, avant même le
résultat des analyses, un traitement antibiotique (qui sera éventuellement
adapté au vu des résultats). Le traitement de la méningite repose
essentiellement sur des antibiotiques à forte dose par perfusion
intraveineuse.
Comment s’en prémunir ?
1)- Eviter les contacts avec les sujets atteints dans la mesure
du possible.
2)- en cas de suspicion de contact, un traitement antibiotique préventif
doit être prescrit.
3)-La prévention par vaccination est
possible, (sauf pour le sérogroupe B)
Le vaccin
Il concerne les voyageurs se rendant dans les zones indiquées en
période de transmission (entre janvier et juin)
L’immunité est acquise à partir du 10 ème
jour et dure environ 3-4 ans.
|