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MENINGITE à Méningocoques (Valable 3 ans) complément

La méningite cérébro-spinale, est due au méningocoque. Il s’agit d’une maladie contagieuse, dont la transmission inter-humaine, se fait soit par contact direct avec un sujet porteur (via la salive), soit de manière indirecte (par postillons et éternuements), porteurs sains possible. Il s’agit d’une maladie grave qui doit être traitée en urgence.

Avertissement
Le terme « méningite » définit donc des maladies graves, atteignant les méninges et le liquide céphalo-rachidien. Nous ne traitons ici que de la méningite à méningocoque.

Quels sont les risques ?
La maladie touche préférentiellement l’enfant et l’adulte jeune. Le risque de contracter cette infection est également plus important chez les voyageurs en contact étroit et prolongé avec la population. Les postillons et éternuements suffisent à propager le germe.

Comment la maladie se manifeste-t-elle ?
L’infection à méningocoque peut entraîner la mort ou laisser des séquelles neurologiques et/ou auditives. Il existe une forme particulière d’infection méningococcique appelée lepurpura fulminans (forme hémorragique fulgurante avec une éruption de tâches et de plaques rouge foncé, aboutissant à une nécrose, souvent au niveau des bras et des jambes), souvent fatale en quelques heures (c’est une extrême urgence).
La méningite est plus fréquente. Elle débute souvent comme un rhume, puis apparaissent une forte fièvre (39-40°C), de violents maux de tête, une exposition à la lumière mal supportée, des vomissements en jets et une raideur de la nuque caractéristique. Le malade se met souvent « en chien de fusil » dans son lit, dos à la lumière. Pour établir le diagnostic avec certitude, il est effectué une ponction lombaire afin d’étudier le liquide céphalo-rachidien. Cependant, étant donnée la rapidité de la maladie, on prescrit, avant même le résultat des analyses, un traitement antibiotique (qui sera éventuellement adapté au vu des résultats). Le traitement de la méningite repose essentiellement sur des antibiotiques à forte dose par perfusion intraveineuse.

Comment s’en prémunir ?
1)- Eviter les contacts avec les sujets atteints dans la mesure du possible.
2)- en cas de suspicion de contact, un traitement antibiotique préventif doit être prescrit.
3)-La prévention par vaccination est possible, (sauf pour le sérogroupe B)

Le vaccin
Il concerne les voyageurs se rendant dans les zones indiquées en période de transmission (entre janvier et juin)
L’immunité est acquise à partir du 10 ème jour et dure environ 3-4 ans.