Nous Bienvenue dans la suite de nos aventures en Egypte !
Dans le dernier reportage, nous
nous apprêtions à entamer
une grande traversée du désert par la route des
oasis. Voici une carte plus précise de notre itinéraire,
pour que vous nous suiviez plus concrètement.

Nous sommes pour le moment à Gizeh, près du
Caire. Devant nous s’étend le désert libyque,
immense étendue parmi les plus sèches au monde… Mais
on y trouve aussi des oasis, qui vont nous permettre de nous
ravitailler en route. Alors… c’est parti !

Et nous ne partons
pas seuls dans cette aventure : nos copains Céline
et Stéphane, avec qui nous avions déjà pédalé en
Jordanie, nous ont retrouvé au Caire, et nous allons
faire la route ensemble. Chouette, c’est toujours plus
sympa à quatre ! Allez, on s’étire, les
muscles vont être mis à rude épreuve sur
cette longue route !

Et Marcel, le tricycle de Stef,
va se révéler
un très bon transporteur d’eau et de vivres… même
si Stéphane va devoir pousser plus fort sur les pédales
: allez Stef, plus vite !

Devant nous s’étend le désert, immense… Que
c’est beau, cette solitude aride, on se croirait dans
un tableau de peintre !

Malgré ce que l’on croit, le désert, ce
n’est pas si monotone que cela. Nous sommes passés
devant des paysages très différents. Parfois,
de grandes plaines caillouteuses, parfois, des superbes dunes
comme ici :

Nous avons surtout adoré la partie qui s’appelle
le « désert blanc » : ici, la roche est
d’un blanc éclatant, on dirait du sel !

Mais en fait, c’est de la
craie, toute douce.

Celle-ci a été sculptée par l’érosion
en des formes étranges qui donnent des paysages mystérieux
:

Et parfois, de drôles de
champignons !

Philéas et Heïdi ont adoré…

Et nous aussi. Mais dans tout ce
sable, pas facile de pédaler
! Allez, on va rejoindre l’asphalte, ça roulera
mieux !

Mais même sur l’asphalte, ce n’est pas facile… parce
qu’il fait chaud, très chaud, plus de 45 degrés à l’ombre
! Trop chaud pour pédaler, allez, c’est l’heure
de la pause !

Courage, plus que 150 km et on
arrive à l’oasis
de Dakhla ! Oasis ?? vous avez dit oasis ?? avec de l’eau,
des palmiers, tout ça : je la vois, elle n’est
pas si loin, youpi ! s’exclame Olivier du haut de sa
dune.

Effectivement, la voilà qui apparait à l’horizon

Ouah, des arbres,
du vert, des petites fleurs, de l’eau
! Ça fait du bien après tout ce sable…


Mais ce qui fait encore plus de
bien, c’est…le
bain dans les sources chaudes de l’oasis : ça,
c’est le pied !

Bon, c’est déjà l’heure de repartir… en
route vers la prochaine oasis !

Que de sable ! Aujourd’hui, le vent souffle tellement
fort qu’on a été obligés de s’enrouler
la tête dans nos foulards (nos cheichs) pour pouvoir
respirer sans sable. Ce dernier nous gifle les joues et s’insinue
partout !

Mais bon, c’est tout de même bien joli, le sable,
n’est-ce pas, les vélos ?

Et ce soir, au bivouac, nous aurons
droit à une visite
surprise : tiens, c’est quoi ces deux yeux qui brillent
dans le noir ? Oohh ! un fennec !

Il n’a pas trop peur de nous, et il s’est approché assez
près, attiré par les odeurs de notre repas du
soir. Vous avez vu ses grandes oreilles ? Elles lui permettent
de… se refroidir ! Pratique, dans ce désert torride…
Avec tout ça, nos coups de pédale nous ont amené au
bout du désert : nous voici à Louxor.
Nous prenons le temps d’admirer l’un des fleuves
les plus célèbres du monde : le Nil, second fleuve
le plus long après l’Amazone, qui prend sa source
au Rwanda pour venir se déverser dans la Méditerranée… Ça
fait tout drôle de voir autant d’eau après
cette grande traversée du désert !


Mais le Nil n’est pas la seule chose à voir à Louxor
: cette ville, qui s’appelait Thèbes au temps
des pharaons, possède un grand nombre de temples et
de tombeaux de l’époque des pyramides.
Nous avons ainsi visité le superbe temple de Karnak,
qui se situe juste à côté de Louxor : on
y trouve des statues immenses de Dieux ou de pharaons, comme
ces béliers qui représentent le dieu Amon, dieu
du soleil :

Ou encore ces statues d’un
pharaon :

On y a aussi vu des obélisques, comme celui de la place
de la Concorde à Paris… qui vient d’ailleurs
de Louxor !

Les obélisques, mais aussi presque tous les murs des
temples et les colonnes, étaient gravés de milliers
de sculptures en bas-relief.


On peut y voir des sculptures de
Dieux égyptiens, comme
ici Amon (toujours lui, mais sous forme humaine cette fois)
:
0-Amon
Ou encore la déesse Isis
:

Ou le pharaon, qui fait des offrandes aux Dieux :

Mais on trouve aussi des millions
de hiéroglyphes,
l’écriture de l’Egypte antique :

Le premier qui trouve ce que ça signifie a gagné !
Il y avait aussi un lac sacré, mais on n’y a pas
trouvé de crocodiles…

A Louxor, on trouve
aussi des tombeaux, où étaient
enterrés les pharaons, leurs proches, ainsi que des
hommes et femmes importants. Ici, pas de pyramide comme à Gizeh,
mais juste des galeries creusées dans la paroi des montagnes,
parfois immenses. Les tombes sont localisées dans des
vallées qui étaient réservées pour
cela : la Vallée des Rois, la Vallée des Reines,
la Vallée des Nobles.
A l’intérieur des tombeaux, les bas-reliefs (les
sculptures sur les murs) sont encore mieux conservés,
et on peut admirer la peinture qui les décorait. On
n’a pas pu prendre de photos de l’intérieur
des tombes, car c’est interdit, mais voilà quelques
photos de murs qui étaient dans des temples et qui ressemblent
beaucoup aux tombeaux.
Voici par exemple le Dieu Thot,
reconnaissable à sa
tête d’oiseau.

Il y a des dizaines de Dieux égyptiens, ici Osiris,
Hathor, Anubis, … on s’y perd !

Les merveilles de l’Egypte ancienne sont tellement nombreuses
qu’il nous faudrait dix autres reportages pour vous les
décrire… mais ça, vous n’avez pas
besoin de Globicyclette pour trouver des informations là-dessus
!
Alors on va vous laisser pour poursuivre
nos aventures de pédaleurs : la mission du jour, c’est de rejoindre
le Caire, pour prendre un avion pour notre prochain pays… La
Tunisie !
Nous aurions bien rejoint la Tunisie en vélo, en pédalant à travers
la Lybie, mais… des problèmes politiques nous
ont empêchés d’obtenir des visas pour ce
pays. Alors on prend l’avion. Dans le prochain reportage,
vous découvrirez avec nous les merveilles de ce pays
du Maghreb… que peut-être certains d’entre
vous connaissent déjà ?
Bises à tous, et « Ma’as Salama »,
comme on dit en Egypte : à bientôt !

Amanda et Olivier
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