Globicyclette en Islande |
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CARNET 1
Bonjour du bout du monde !
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Voici les premières
aventures de Globicyclette.
Nous vous écrivons d'Islande, où nous avons déjà passé 14 jours de
pédalage
au soleil ou dans la brume, entre paysages lunaires, collines verdoyantes,
montagnes fabuleuses et ruisseaux fumants.
Partons ensemble pour un petit résumé de nos premiers coups de pédale... |
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25 juin - 3 juillet : le départ
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Les dernières journées avant le départ ont été mouvementées : à peine remis des émotions du mariage, nos jeunes époux ont passé leurs nuits à... préparer le matériel, les vélos et les sacoches pour le grand départ ! Amanda s'est délestée
d'une bonne partie de ses longs cheveux... voyage oblige !
Le samedi 31 juin, nous avons lancé nos premiers coups de pédale sous les acclamations des enfants des écoles de Palaiseau, en compagnie de M. le Maire qui a marqué le début de notre tour du monde d'un retentissant coup de pistolet. C'est parti ! Nous avons traversé une haie d'honneur formée par les écoliers qui agitaient les drapeaux de tous les pays du monde, c'était très émouvant pour nous. Merci à vous,
les enfants et les professeurs !
Le 3 juillet, c'est à Roissy que nous avons amené nos vélos bien emballés. Nous les avons confiés aux manutentionnaires d'Icelandair, en croisant les doigts. Les parents d'Olivier, sa soeur Nathalie et son ami Nico sont venus nous dire au-revoir. Pas toujours facile, les séparations ! C'est le coeur un peu lourd que nous nous retrouvons tous les deux dans l'avion, mais on essaie de penser à ce qui nous attend, cela nous change les idées.
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L'avion décolle de la grisaille
parisienne. C'est parti pour le tour du monde !
Notre premier pays apparaît bientôt par le hublot : l'Islande ! Il fait encore jour malgré l'heure tardive: minuit. Et ce pays magique nous offre une première vue aérienne sur ses volcans : ça
commence bien ! |
A l'arrivée cependant, une très mauvaise
surprise nous attend : Philéas est blessé. Un carton de protection
déchiqueté laisse apparaître les dégâts : le support du dérailleur
en alu est cassé. Enfin, il peut toujours rouler, c'est déjà çà...
Nous quittons l’aéroport et passons une excellente première nuit à quelques
kilomètres de là, sous le soleil de minuit, dans nos duvets, à la
belle "étoile" même
si il n'y en a pas ! Un plaisir... |
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4-6 juillet : Reykjavik
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Le lendemain, nous rejoignons la
capitale et y passons deux jours à tenter de trouver un soudeur d'aluminium. Après un véritable jeu de piste de garage en magasin de vélo qui nous permet de découvrir la ville, on trouve enfin notre bonheur. Philéas subit alors sa première grosse opération et tout se passe bien. Il n'a même
pas eu mal, dit-il, juste un peu chaud aux orteils ! Olivier est ravi de
pouvoir enfin repasser ses vitesses. |
Reykjavik est la plus septentrionale
des capitales. Elle est surtout toute petite comparée aux autres capitales européennes ! Elle a cependant un certain charme, avec ses maisons en tôle ondulée peintes de couleurs vives, ses parcs aux nombreuses pistes cyclables, et surtout sa plage aux eaux chauffées par les résurgences chaudes près de la ville ! On passera une soirée très agréable à se prélasser dans une eau à 40 degrés, fumante, la tête
sous le crachin glacial, le tout au bord de la plage ! Et en plus c'est
gratuit, avec douche chaude comprise... |
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7-9 juillet : vers le Landmannalaugar
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Le moral est au beau fixe, on quitte
la capitale par la route 1, direction : le Landmannalaugar ! Au dos de Heïdi,
on a fixé une pancarte : "JUST MARRIED", qui nous attire les sourires, les
klaxons ou les félicitations des voitures. On a même droit à une interview
sur le pouce avec un journaliste local, et une autre nous prend en photo
pour son canard : à peine quelques jours en Islande et déjà les
paparazzis ! çà, c'est le double effet vélo couché ! |
La route 1 cependant n'est pas des plus agréables, d'autant que nous pédalons vent de face, et sous le crachin glacial islandais. Le trafic est ininterrompu, et nos oreilles bourdonnent du passage des 4*4 et des bus (ici, les "petites" voitures, on ne connait pas ! normal vu l'état
des routes...). Heureusement, on a nos lecteurs mp3 et la musique nous fait oublier
le trafic.
On posera notre tente dans un paysage désertique et lunaire : des scories noires à perte de vue ! C'est à la
fois impressionnant et un peu glauque sous les nuages gris. On est vraiment dans
un autre monde...
Après deux jours de pédalage, on quitte le bitume pour emprunter une route mythique pour nous : la F225 qui mène au Landmannalaugar... La route de graviers reste très carrossable au début, et c'est sous un grand soleil rasant que nous découvrons les premiers paysages du centre de l'Islande. Les voitures sont restées sur la route 1, et nous sommes seuls au monde. De part et d'autre de la route, les champs de scories noires et dorées (de la rhyolite ! pour les élèves d'Amanda) s'étendent, parsemés de petites mousses d'un vert éclatant. On dormira au milieu, après des crêpes délicieuses cuisinées
sous le grand ciel bleu... |
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10-12 juillet : la réserve nationale du Landmannalaugar
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La route devient vite beaucoup plus
difficile. Heureusement, le temps est toujours aussi beau, et cela nous encourage à pousser
sur les pédales
pour gravir les côtes raides et très caillouteuses, vent "debout" comme
on dit en mer. En haut de chaque cote, notre souffle, déjà agonisant, est
coupé par le paysage toujours plus grandiose qui s'offre à nous. C’est un
désert de montagnes ocres et noires qui se dresse devant nos vélos dominés
par des volcans ou s'étendent des névés
d'un blanc pur. |
Entre les zones arides, de plates
plaines alluviales ou serpentent les rivières issues des glaciers. Ici,
on retrouve la verdure, les petites fleurs, et des coins de paradis pour
poser la tente ! (et refaire des crêpes
tiens, çà nous manquait!). |
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Le Landmannalaugar en lui-même est une vaste réserve nationale aux nombreux glaciers. Le bivouac y est interdit, aussi on posera nos vélos et notre tente au camping de la réserve.
Après une semaine en tête-à-tête, l'arrivée au camping nous fait l'effet d'un bain de foule ! Nos vélos et le "JUST MARRIED" y rencontrent un succès
fou. |
Nous, c'est Clare (Claire) qu'on rencontre,
une Australienne qui vit à Québec et parle très bien français. Elle aussi réalise son rêve d'enfance en visitant l'Islande. On lui propose de nous accompagner dans nos randonnées dans le coin. On part donc à trois
visiter les merveilles du parc. |
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Olivier a bidouillé un système permettant de transformer une sacoche en sac à dos, et nous ferons deux magnifiques randonnées entre névés et coulées
de lave. C'est superbe, les photos parlent d'elles-mêmes. Et la cerise sur le gâteau, c'est la source d'eau chaude qui nous attend à notre
retour au camping. |
Quelle meilleure définition du bonheur que de
délasser en amoureux ses membres courbatus dans une eau à 40, sous le
grand ciel bleu islandais ? Oui, on sait, vous nous détestez, mais pour cela
on a quand même dû pousser nos vélos ultra chargés (60 kilos) le long des
pentes sableuses à 15
%.
Après avoir fait nos adieux à Clare, on quitte à regret ces paysages enchanteurs pour notre prochaine destination : la réserve
du Skaftafell, au pied du glacier Vatnajökull. |
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13-15 juillet : En route vers Skaftafell
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Après une journée encore ardue à pousser les vélos le long de côtes impensables (la notion de lacet n'a pas encore été découverte en Islande...), et à travers moultes gués à pied (l'eau froide des glaciers sur nos sandales, brrr..), nous sortons de la réserve et retrouvons presque à regret
des routes qui méritent le nom de route. Le temps se couvre, comme si le soleil était réservé aux
plus beaux paysages. |
On retrouve la civilisation, le bitume, et surtout un mini supermarché où, joie, on se ravitaille enfin en légumes, et on remplit à ras bord les sacoches d'Heïdi qui étaient
bien vides.
Après les montagnes, le paysage change du tout au tout. Nous traversons à présent l'immense plaine alluviale du sud des glaciers. C’est plat, le paysage monotone s'étend à perte de vue, et la route est droite, toute droite. A gauche et à droite, des cailloux, petits, noirs, basaltiques, sableux ou couverts de mousse, mais rien qui ne dépasse à plus
de 30 cm du sol. |
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Pour ajouter à la dimension onirique du paysage, le second jour une brume épaisse et froide digne du Seigneur des Anneaux étend sa chape sur la plaine. Nous pédalons dans le crachin, vent de face une fois de plus, mais l'expérience n'est pas si déplaisante. Enfin, tant que l’on n’arrête pas de pédaler, sinon on gèle. Ce trajet dans la brume dure toute la journée, et nous arrivons à Skaftafell en début de soirée.
Est-ce que cette langue blanche qui sort du brouillard, au fond, c'est bien
le Vatnajökull ?? Suite au prochain épisode... |
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Les petits détails du quotidien...
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Mangeons gaiement...
En Islande, les prix sont...élevés, c'est certain ! Nous avons déjà, en
15 jours, dépassé
notre budget mensuel ! Notre menu habituel pourtant: du pain !! Avec,
selon le moment, beurre, confiture, substitut de Nutella, beurre de cacahuète,
fromage, et le plus islandais... du caviar en tube ! Bon, d'accord, cela
n'a de caviar que le nom. En fait ce sont des oeufs de... morue ! colorés
en orange vif, très
sales, mais pas mauvais. Le soir, c'est pâtes, ou crêpes les jours
de fête
! Amanda transporte en permanence 1kg de farine, 1 kg de sucre, 6 oeufs
et 1l de lait juste au cas où ! On améliore l'ensemble avec des petits
luxes hors de prix : maquereau mariné au vinaigre, knakis, oignons, carottes,
sauce tomate, et même... de la salade !
Ah oui, on a gouté à la morue séchée : pas mauvais, çà ressemble à des
cracottes au poisson, ça se mange nature ou avec du beurre. Mais c'est un peu
cher pour en manger régulièrement
!
Les soucis de matériel
- le support de dérailleur de Philéas, cassé et
ressoudé
- la dynamo mal positionnée, qui ne chargeait pas
la batterie d'Olivier
- le chargeur de batteries de l'appareil photo Canon HS : on en bidouille un avec un autre chargeur
- la béquille d'olivier, cassée net à deux reprises ("Mais
non je ne suis pas gros, juste un peu enveloppé",
dit Philéas) : on lui fera une attelle
- notre mini disque dur qui ne lit pas les cartes
de 4 giga de la caméra
- le forfait téléphone qui a explosé
- la carte visa de notre compte Globicyclette ne passe pas dans toutes les machines
- Bon, c'est déjà pas mal çà, non ?
Les pires moments
- un orage de grêle abattu sur nous en quelques
minutes : à peine le temps de passer une gore-tex sur notre tee-shirts, et
on passera 1/2 h accroupis, dos au vent, à se
geler en attendant que çà passe...
- des côtes tellement pentues et sableuses qu'on
doit pousser chaque vélo à deux
- les pauses de midi dans le froid et le crachin,
où l'on n'a même pas envie de sortir les mains des gants pour tartiner
- une mauvaise chute d'Amanda sur une pente caillouteuse
avec un genou bien écorché (mais çà va mieux!)
- les découvertes de nos pannes de matériel, qui
semblent infinies...
Les meilleurs moments
- les applaudissements des 4*4 qui nous doublent
dans un grand nuage de poussière pendant que l'on pousse les vélos dans le
sable
- un bus qui lui s'arrête complètement : en sortent
une vingtaine de retraités qui s'émerveillent, prennent des photos des bêtes
(nous), et entonnent un chant islandais en notre honneur!
- les réveils le matin quand on s'aperçoit qu'il
y a un grand ciel bleu dehors
- tremper ses orteils dans l'eau brûlante des sources
d'eau chaude
- une sieste sur les mousses au soleil au sommet
d'un cratère volcanique rempli par un lac émeraude
- la vue au sommet d'un pic dans le Landmannalaugar
- pédaler dans les plus beaux paysages du monde...
vive l'Islande !
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CARNET
2
Bonjour du bout du monde !
Suite des aventures
de Globicyclette... |
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15-19 juillet
: le Vatnajökull : glaciers et icebergs à profusion
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La langue blanche sur la colline était bien un morceau du
Vatnajökull, car quelques kilomètres plus loin nous
voici au parc national de Skaftafell, situé entre deux langues
glaciaires.
Malheureusement le temps ne nous permet pas tout de suite d'aller
visiter le coin : pluie, brouillard, crachin, vent glacial au programme.
Bah, on en profite pour passer une journée à écrire
des cartes postales, le journal de bord, et des mails à l'office
de tourisme. Heureusement le ciel se dégage un peu le lendemain,
ce qui nous permet de randonner au pied du glacier. C'est moins
majestueux que le Landmannalaugar, mais l'approche du glacier reste
impressionnante, surtout la baisse radicale de température à proximité !
Après avoir aussi observé de très belles orgues
basaltiques et des cascades en série, nous reprenons nos
bécanes,
vers l'Est. On passe une journée à longer le glacier,
qui est plus grand que la Corse ! Mais le plus beau reste à venir
: le Jökulsárlón, où le glacier se jette directement dans
un lac proche de la mer. Nous y arrivons en même temps que
les couleurs du soir, et nous avons le souffle coupé par
la beauté du site. Devant nous, un lac d'un bleu profond,
sur lequel flottent des icebergs bleutés et dorés
par le soleil couchant. Sous le charme, nous posons notre tente
devant ce spectacle fabuleux, entourés par les cris des
sternes qui pêchent entre les icebergs: le plus beau bivouac
du monde ! (pour le moment ?). Le lendemain, nous irons admirer
les icebergs échoués sur la plage voisine, et, surprise,
quelques phoques gris pointent leur nez: vive l'Islande ! |
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20-22 juillet : en
direction des contrées plus septentrionales
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Etape
suivante : Höfn (prononcer Opn, on ne comprend
rien à l'Islandais nous autres !), où nous arrivons
après de difficiles kilomètres le vent dans le nez
(rien ne nous déprime plus que de devoir pédaler
dans les descentes!). Un supermarché bien nécessaire
menace de faire exploser les sacoches de Heïdi... Lors de notre
obligatoire pause à l'office du tourisme, une surprise de
taille : "toi, tu dois être Amanda" ... quoi ???
mais c'est Nolwenn, une instit avec qui nous avions correspondu
par email juste avant notre départ ! Elle et son mari Yoann
font aussi leur voyage de noce en Islande... on avait peu de chances
de se croiser et voilà ! Ils sont vraiment très sympas et
en plus, nous offrent le luxe absolu d'une douche chaude dans leur
hôtel.... rrraaahhhh on les aime! On quittera ces nouveaux
Just Married avec regrets, mais tout propres au moins.
Le lendemain, Globicyclette prend le bus : on veut rallier au plus
vite la région du lac Mývatn, très belle mais plus
au nord. A un changement de bus, une nouvelle surprise (décidément)
: on retrouve Claire, rencontrée au Landmannalaugar ! (lire
les épisodes précédents). Nous sommes ravis
de revoir son sourire, d'autant qu'elle va aussi a Mývatn. Mais
nous descendrons du bus avant elle, pour faire rouler un peu Philéas
et Heïdi qui s’ennuient : nous voulons aller voir la belle
cascade de Dettifoss, une cinquantaine de km avant le lac. Nous
remettons donc les pieds sur les pédales à Grimstadir,
qui en fait est un arrêt de bus ... au milieu de nulle part
! La route vers Dettifoss est une piste entièrement transformée
en tôle ondulée par le passage répété des
4*4... Vous qui roulez bien calés dans vos sièges
auto, pensez aux vélos qui souffrent... ralentissez! (enfin
bon, les secousses c'est quand même bon pour notre transit
intestinal d'abord !). Nos fidèles montures s'en sortent très
bien finalement, vivent leurs amortisseurs ! Et les tressautements
du vélo valent le coup : la cascade est impressionnante,
par son débit et sa taille. On est trempé par les
gouttes d'eau qui rebondissent partout, et quel bruit ! Les vélos
n'en reviennent pas.
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22-24 juillet :
Le lac Mývatn (ça veut dire Moucheron en islandais... sans commentaire, mais ils ne piquent pas!)
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Après un retour
cahotant de la cascade, nous retrouvons la route vers Mývatn et
nous y rencontrons...un vélo couché ! monté par
Derek, un néerlandais jovial et très sympa qui
n'en revient pas de voir deux français sur des vélos
pareils. Nous le laissons pédaler vers le lac, et allons
faire un tour à Hvelir; là, le paysage est
fantastique : des mares de boue bouillonnante et des piles
de cailloux
qui fument comme des cocottes minute. On n'est plus dans le
même monde! Cà sent le soufre, serait-on dans
les chaudières
de l'enfer? très belles, en tout cas, les chaudières...
Et enfin, une grande montée nous amène en vue plongeante sur le
lac Mývatn. Zou, on y descend à toute vitesse ! et au camping, on retrouve
Claire, Derek, et même... des douches chaudes sulfureuses gratuites : youpi
! Les cheveux d'Amanda n'apprécient pas l'eau desséchante mais
nous... on adore!
Le lendemain, c'est repos pour les vélos : on part en randonnée
avec Claire sur le volcan voisin, le Krafla (un vrai nom de volcan!). Ouahh !
Là encore, le site est fantastique... solfatares, chaudrons bouillonnants,
cratère immense avec un lac émeraude au fond... nous sommes au
bout du monde ! On marche sur une coulée de lave "toute fraîche" de
1984 : elle fume encore ! La lave solidifiée montre des couleurs et des
structures ahurissantes. On se régale ! 13 km de retour au lac, entre
pluie et soleil, à marcher dans la lave figée... une expérience
sensationnelle... Et au fait ! voila un mois qu'on est marié!
Pour fêter çà, nous allons nous offrir un cadeau royal de
voyage de noces : un bain dans le Blue Lagoon de Mývatn (mieux que le
Blue Lagoon
plus connu près de Keflavik). On savoure, une baignoire géante
pleine d'eau bleu ciel rien que pour nous, sous le ciel bleu...
On repart ensuite en vélo faire le tour du lac par le sud, entre des structures
de lave toujours étranges. Puis, encore et toujours vent dans le nez,
c'est parti pour le grand Nord ! Húsavík
et le 66ème parallèle! |
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25-27 juillet : Húsavík
, les baleines
et les macareux
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Húsavík
, c'est le lieu du "Whale
Watching". Alors, en tout jeunes mariés, on
s'offre un tour en Schooner islandais pour aller dire bonjour
aux mégaptères. Fabuleux. Seul problème...
heu...le vent force 5 et la houle ! On est balloté et gelé,
l'estomac d'Amanda n'apprécie guère...
Mais elle retrouve des couleurs à temps pour admirer
ses premiers macareux, qui pèchent juste à côté du
bateau : youpi, des pingouins, des vrais !
Mais, vous nous connaissez, jouer les touristes basiques
ne nous suffit pas. On veut voir ces beaux oiseaux
de plus près. Alors on met le cap vers
le Nord de la péninsule. En route, on rencontre un nouvel ami, Jörg,
qui fait un périple de six mois depuis l'Allemagne, en vélo.
Il est vraiment sympathique, et nous passons les deux bivouacs suivants avec
lui.
Il a un super site web, en allemand naturellement, et avis aux amateurs:
www.joerg-vosswinkel.de
On échange crêpes contre café chaud, et il nous apprend une
nouvelle recette : les galettes de farine frites - moins cher que le pain, et
pas mauvais ! C'est avec lui que nous découvrons un petit coin fabuleux
: les falaises à macareux de Tjornes. Nous sommes seuls devant des centaines
d'oiseaux superbes, et nous passons des heures allongés dans l'herbe, à prendre
des tonnes de photos ! Enivrés par l'expérience, nous posons nos
tentes au bord de la falaise : cette nuit, nous dormons avec les macareux ! C'est
dur de les quitter, et de quitter Jörg aussi, le lendemain. Mais de la route
nous attend...demain, on doit rejoindre la civilisation : Akureyri, deuxième
ville d'Islande. Espérons que nous aurons enfin le vent dans le dos
!
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Les petits détails du quotidien...
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Mangeons gaiement...
- Hummm, les gros pots de harengs
marinés au vinaigre, typique de l'Islande... un
délice! (mais pas facile à digérer)
- Nouvelle recette de Jorg : on
mélange eau et farine (plus cannelle, muesli, sucre,
ou oignons tomates, çà c'est de nous !), et
on cuit à la poêle dans un peu d'huile. Lourd,
difficile à cuire complètement, mais bon !
- Le pain des volcans : à Mývatn,
on a trouvé du pain de seigle cuit... sous terre!
Près des volcans, la terre est si chaude qu'un trou
assez profond forme un four parfait! Le pain est compact,
comme un pain d'épices, mais çà cale
bien et çà se garde! (le pain des nains du
Seigneur des Anneaux ??)
- Le sürmjolk : un mélange
entre le Yop et la crème fraiche à la vanille
: on adore!
- Essai raté de viande :
Olivier trouve une viande emballée dans un supermarché,
et de loin, çà ressemble assez à un
gigot... mais détrompez-vous, en fait c'est plutôt
apparenté à l'andouillette et très gras...
En essayant de la cuire, on a empuanti tout le camping de
Mývatn ! Ah ces français et leur bouffe qui pue !
- La baleine : rassurez-vous, on
en a vu sur les étals du supermarché, mais
nous on ne touche pas à çà !
Les pires moments
- Le vent dans le nez pendant
des heures en allant à Höfn
- La température qui baisse,
qui baisse. A Húsavík
, on ressemble à des bibendums
Michelin tellement on a de couches sur nous...
- Le mal de mer sur le bateau
du Whale Watching (pour Amanda seulement, précise Olivier très fier d'avoir
plus le pied marin que sa p’tite femme !)
- La perte du câble USB qui nous empêche de mettre
nos photos sur Internet... grrr! (on en cherche activement
ne vous inquiétez pas)
- Plus d'eau au Jökulsárlón :
le lac est sale ! même
notre filtre n'y peut rien... heureusement, il y a des icebergs
et on a un réchaud ! On a donc bu de l'eau vieille
de plusieurs siècles ! (un petit arrière-gout
de poussière ??)
- Les clôtures anti-bivouac
le long de toutes les routes... On roule, on roule, le
nez dans le vent, et pas moyen de
se poser où que ce soit !
- Les sympathiques islandais...
mouais, on peut faire mieux en matière de cordialité ! Sur les conseils
de la dame de l'office du tourisme (ce devait être
sa sœur), on part visiter un petit musée folklorique
près d'Húsavík
. On est reçu par les grognements
du propriétaire qui nous fait faire un tour mais avec
des explications des plus laconiques et sans aucun sourire
... "çà c'est le lit... çà c'est
un ancien four. Voilà. Passez à la pièce
suivante. Merci. C'est 400 couronnes chacun.". Même
pas au revoir... nul ! Pas loin de là, Amanda va demander
de l'eau pour le soir... Elle tombe sur la famille Adams
en plus lugubre. Un couple de petits vieux blancs, blancs,
on pense qu'en fait c'était des fantômes...
ils ont regardé Amanda sans mot dire pendant qu'elle
remplissait ses gourdes à leur robinet en tentant
de leur raconter sa vie... bon, elle est revenue vivante,
c'est déjà çà !
Les meilleurs moments
- S'endormir au chaud dans
les duvets en regardant les icebergs du Jökulsárlón.
- Rencontrer Nolwenn et Yoann
complètement par hasard
- Le Blue Lagoon en amoureux
- Le sourire de Claire et son
cadeau pour nous : un paquet de cookies !! (elle a surnommé Olivier le "Cookie
Monster"... à juste titre!)
- Les longues conversations
avec Jörg au coin du réchaud
- Le plaisir de découvrir la falaise aux macareux,
rien que pour nous et sans personne, et d'y rester jusqu'au
lendemain midi.
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CARNET
3
Bonjour du bout
du monde !
Voici la dernière mouture de nos aventures islandaises;
au programme de cette séance mouvementée : le
ciel bleu d’Islande, les « hot spots », la
lutte contre les éléments, la traversée
de la Terre du Milieu, les geysers et les cascades, bref, on
en redemande ! |
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27-31 juillet : pédalages
au-delà du 66e parallèle
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Nous avions laissé nos
deux aventuriers en direction d’Akureyri. Les voilà donc,
pédalant sous les nuages, dans un froid bien islandais
: on a ajouté nos doudounes à la liste des couches
de protection ! (c’est à dire bonnets, gants, polaires,
vestes,…). Nous rejoignons Akureyri en deux jours, sous
un soleil qui compense les faibles températures. C’est
une jolie petite ville au fond d’un fjord, parsemée
de maisons colorées en tôle ondulée (décidément
c’est le pays de la tôle ondulée ici !). Lors
de notre passage obligatoire à l’office du tourisme,
nous retrouvons pour la seconde fois Mathieu, un copain guide
rencontré au Landmannalaugar : l’Islande serait-elle
bien petite ? en tout cas, il nous conseille d’amener nos
vélos dans un joli petit coin en bord de mer, au nord
de la ville suivante, Saudárkrókur
: là, nous y trouverons
un « hot spot » (traduire : source chaude dans laquelle
on peut se baigner avec délices) secret, connu seulement
des locaux. Nous aurons droit à un bain chaud en solitaire
dans une cuvette aménagée, avec vue sur la mer
et soleil couchant… c’est décidé, on
repart, direction Saudárkrókur
!
Mais le trajet s’avère bien difficile : nous subissons
une journée de grand vent de face, qui ne nous aide pas à franchir
des cols bien raides. Le soleil nous encourage au début,
et sous ses rayons, l’Islande a un petit côté « Alpes » qui
nous plait bien : mais où sont les marmottes ? (en train
de plier le chocolat dans le papier d’alu ??). Par la suite
cependant, le temps redevient bel et bien islandais : pluie qui
gifle et vent de face…
En route, nous nous changeons les idées en visitant la ferme
de Glaumbaer, qui est une ferme à l’ancienne, construite… en
tourbe ! De loin, on dirait une colline dans laquelle percent des
petites fenêtres. Amanda comprend tout : la maison des Hobbits
!! C’est sûr, Tolkien a dû venir en Islande en songe…
Nous voici enfin à Saudárkrókur
: ville
(heu… village
oui !) peu touristique mais pleine de charme, en fond de fjord.
Nous profitons de l’escale pour remplir à ras bord
les sacoches d’Heïdi qui criaient famine. On est d’ailleurs
un peu trop ambitieux (ou gourmands ?), car elles débordent
complètement ! Heureusement qu’il reste un peu de
place chez Bob, notre fidèle remorque jaune… Une fois
bien lestés, nous mettons le cap sur cette cuvette secrète… Mais
c’est qu’elle se mérite, on dirait : 20 km de
mauvaise piste, où Olivier fait une belle chute dans les
graviers tordant le guidon de Philéas. Pour une fois que ce n’est
pas Amanda qui récolte bleus et écorchures ! Malheureusement,
la cuvette ne valait pas vraiment tous les efforts entrepris :
on arrive, non pas dans un recoin secret et romantique, mais devant
une barrière qui donne les tarifs !! déception… Enfin,
on repartira quand même tout propres et cuits à point,
car la cuvette est bien là et l’eau est bonne : vive
les hot spots islandais ! Vu la qualité très médiocre
de la piste, nous décidons courageusement de ne pas faire
tout le tour de la péninsule de Saudárkrókur
comme
prévu,
et mettons plutôt le cap vers le sud : les volcans nous manquent!
Alors c’est parti pour la « grande traversée »:
nous allons couper l’Islande par le milieu, par la mythique « route
35 » (ou plutôt piste, pas route !), qui passe par
la superbe région volcanique du Kjölur…
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1er août – 4
août : aventures en Terre du Milieu
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Nous voila donc, chargés à bloc
de provisions (8 jours d’autonomie, on a même pris
beaucoup trop en fait !), à l’assaut des terres
désolées
du centre de l’Islande. En chemin, nous rencontrons un autre
couple de cyclistes français qui font la même route
que nous : Julia et Olivier font eux aussi le tour de l’Islande à vélo,
et nous sympathisons tout de suite (rien de tel que d’avoir
galéré dans les mêmes endroits et observé les
mêmes merveilles pour se comprendre !). Nous les recroisons
plusieurs fois et finissons par nous retrouver ensemble à pousser
nos vélos sur la tôle ondulée de la piste,
très mauvaise : vous avez déjà essayé de rouler
sur une épaisseur de 10 cm de gros gravier, posés
sur du sable ?? nous non plus, on préfère pousser,
c’est lourd et lent, mais moins casse-cou ! On arrive donc
tous les quatre, sous le soleil venté, à Hveravellir
(prononcer Kveravellir , ne demandez pas pourquoi !). Là,
un tout petit camping sur de l’herbe rase, en bordure d’un
ruisseau d’eau chaude… mais ce n’est pas tout:
en amont, à quelques mètres des tentes, une zone
de fumerolles et de mares de boue bouillonnante, aux magnifiques
couleurs islandaises : un champ fumant et doré, ocre, bleu,
gris, s’offre à nos regards, avec, pour couronner
le tout, le glacier du Hofsjökull
à l’horizon, sous
le ciel bleu. Les couleurs du soir et les volutes de vapeur soufrée
en font un endroit magique… Et c’est sans compter le
dernier délice du site : un hot spot bien sur! où nous
passons tout le début de soirée (jusqu'à être
cuits à point) à papoter avec Julia et Olivier. Ils
ont fait l’Ecosse à vélo l’année
précédente, et nous leur recommandons la Norvège!
mais ils rêvent aussi de pouvoir un jour pédaler en
short : on les comprend ! On finit cette agréable soirée
du bout du monde par une dégustation de crêpes maison
à quatre sous notre abside (il fait soudain bien froid dehors,
moins de 5 degrés !).
Mais les beaux jours s’achèvent avec la nuit. L’Islande
a décidé de nous montrer de quoi elle est capable… et
nous sommes réveillés vers 4h du matin par le « flapflapfalp » violent
de la tente qui essaie tant bien que mal de résister à la
tourmente. Vent… et pluie glacée bien entendu. Au
matin, c’est déjà dur de sortir de la tente
sans se faire emporter…On pense sérieusement à prendre
le bus pour terminer la route 35, qui, de plus, est apparemment
encore moins carrossable par la suite. C’est d’ailleurs
ce que font Olivier et Julia. Mais le manque de place dans la soute
du bus décide pour nous : nous affronterons l’Islande
nez à nez ! Et c’est le cas de le dire, car les 10 premiers
km se font vent de face, violemment giflés par la pluie
froide, les vélos manquant de se faire emporter par chaque
rafale… sans oublier la piste qui est effectivement très
mauvaise…Mais, coup de pédale après coup de
pédale, nous progressons. Et bientôt, le vent faiblit,
la pluie s’arrête… nous nous retrouvons au milieu
de l’Islande, grise, désolée, sévère
et nuageuse. Mais majestueuse. Autour de nous, des km de scories
et laves noires. Il n’y a même plus de moutons… La
Terre du Milieu ! Au loin, le Mordor, heu, les glaciers, nous surveillent.
C’est un paysage à la fois angoissant et superbe.
Nous avançons péniblement mais sûrement le
long de cette route magique. Au second jour, la route s’améliore,
et bientôt c’est le soleil qui réapparait. La
fin de la traversée démontre une fois de plus que
l’Islande est une terre de contrastes : c’est sous
le soleil, et par un vent incroyable, dans le dos, que nous franchissons
le dernier col. Presque pas la peine de pédaler dans la
raide montée, les 70 km/h des rafales font bondir nos vélos
en avant, ils sont presque incontrôlables !
La descente vers le sud est mythique : nous sommes obligés
de freiner à fond contre le vent qui nous pousse ! A cette
vitesse, nous arrivons rapidement à la fin de la piste:
quel plaisir de retourner au bitume plat au lieu de la tôle
ondulée!! Le vent faiblit juste au bon moment, on retrouve
le contrôle de nos bécanes et on file à toute
allure vers la fin de la route 35, et sa célèbre
cascade, Gullfoss. Nous quittons donc la Terre du Milieu pour retourner à l’Islande
touristique: nous arrivons en effet sur le « Golden Circle »,
ou cercle d’or, qui fait le tour des merveilles de l’Islande
du sud-ouest: Gullfoss, Geysir, Laugarvatn, Thingvellir, Reykjavik.
C’est le circuit « visite express » de ceux qui
n’ont que quelques jours devant eux (les pauvres !).
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4-6 août : Globicyclette
et le Cercle d’Or
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Nous voilà donc
de retour en terre civilisée : vive le centre touristique
de Gullfoss
et ses toilettes géantes avec eau chaude, où nous
faisons un nettoyage complet au lavabo : shampoing, vaisselle,
lessive, sous le regard un peu éberlué des touristes
tout propres sortant des 4*4 ou des bus ! pfff, peuvent pas
comprendre…!
La cascade de Gullfoss
, quoique moins impressionnante que celle
de Dettifoss, est absolument magnifique, avec ses deux niveaux.
Le lendemain, nous découvrons «l’attraction
suivante »: le site de Geysir, d’où provient
de nom de geyser. Nous bivouaquerons en vue de celui-ci, qui jaillit
sur 30 m toutes les 5 min environ. Le lendemain, on va le voir
de plus près, par grand vent et sous le soleil : impressionnant
! Bon, il faut se frayer une place parmi les dizaines de touristes
qui attendent, appareil photo à l’affût, la
prochaine éruption, mais cela vaut la peine, et on fait
exactement comme eux ! Une énorme bulle turquoise de plusieurs
mètres qui explosent en un immense jaillissement de gouttelettes
brillantes : ouaouh ! En revanche, le centre touristique est horrible
: vite, fuyons ! Suite du programme : Laugarvatn, mignon petit
lac aux allures de station balnéaire, puis surtout, Thingvellir,
après quelques grosses montées : c’est le seul
point du globe où l’on peut observer parfaitement le rift
médio-atlantique et son fossé d’effondrement.
C’est aussi un lieu historique de rassemblement annuel des
islandais, depuis les débuts de la colonisation : c’est
là qu’a été créé le premier
parlement (l’Althing), au 9ème siècle, alors
que le reste de l’Europe marasmait toujours en plein moyen-âge…
Et puis… nous voici vers la fin de notre aventure islandaise.
On fait durer le plaisir par un détour le long de la péninsule
de l’Esja, juste au-dessus de Reykjavik. Puis c’est
le retour à la capitale, associé au retour du cocktail
islandais : pluie et vent de face ! Après toutes ces aventures,
nous ne sommes pas mécontents de nous reposer un peu et de savourer
le luxe de la ville : petit restau dans un mini boui-boui très
sympa sur le port (soupe homard délicieuse !). La journée
suivante se passe à attendre en vain l’arrêt
de la pluie, qui est en fait partie pour durer plusieurs jours
! On devait aller pédaler sur la péninsule de Reykjanes,
autour de l’aéroport, mais sous la pluie et le vent
cela perd son intérêt : autant rester à « buller » gaiement
dans le hot spot gratuit de la plage de Reykjavik ! ou bien à déguster
des chocolats chauds (à volonté !! ils s’en
mordront les doigts, he he he) au sommet du Perlan, le réservoir
géothermique de la ville. Cà sent la fin du voyage
! Et effectivement, la pluie nous accompagnera jusqu'à notre
départ (elle a même traversé nos gore-tex,
peut être que l’Islande estimait qu’il était
grand temps pour nous de prendre une bonne douche ??). Et c’est
un peu nostalgiques mais très, très heureux de notre
voyage que nous décollons de Keflavik : tout de même,
l’Islande, que rêver de mieux pour une lune de miel
??? |
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Les petits détails du quotidien...
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Mangeons gaiement...
- La soupe de homard au Seabaron, sur le port de Reykjavik
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Le chocolat chaud à volonté au Perlan
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Le pain perdu !!! facile et délicieux, surtout quand
il pleut dehors…
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L’omelette aux pâtes / oignons / fromage : miam
!
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La… pizza !!! une crêpe salée épaisse avec
sauce tomate, fromage fondu et œuf !! ahhh, ce qu’on
peut trouver comme ressources quand on a faim !!
Les moments galère
- La
chute d’Olivier en allant
vers la cuvette de Saudárkrókur, et le guidon tordu qui
en résulte : handicapant, mais on arrive à le
détordre après quelques jours
- La route 35 dans le vent déchainé et
la pluie battante : mythique !
- La tôle ondulée de
la route 35 et les multiples chutes (de nous deux !) qui
en résultent.
-
Le mauvais temps à Hveravellir qui nous a fait annuler
le détour prévu par le Kerlingarfjöll,
endroit parait-il superbe et magique de la « Terre
du Milieu »: tant pis, cela nous fera une chose à découvrir
quand nous reviendrons… avec nos enfants !
-
Le forfait téléphonique toujours explosé malgré nos
seuls 4 SMS envoyés depuis le début du mois
(on les retient, orange…)
-
La déception quand la merveilleuse cuvette est en
fait un lieu plus touristique que prévu
-
Le vent qui nous fait perdre le contrôle des vélos
: dangereux !
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Les trois jours de pluie battante à notre arrivée à Reykjavik
Les meilleurs moments
- Savourer un hot spot rien
qu’à nous deux
- Le charme de rouler seuls
monde sur des pistes désolées,
avec des paysages désertiques à perte de vue…
- Rouler vent dans le dos :
youhhhouououou !!
- Cuisiner nos petites recettes
inventives sous l’abside,
alors que la tempête fait rage au dehors
- Le petit déjeuner au lit, préparé par
sa p’tite femme
- Les discussions avec Julia
et Olivier dans le hot spot de Hveravellir, avec en toile
de fond
le glacier
sous le
ciel bleu
- L’après-midi passé en amoureux à contempler
le geyser
- La cascade de Gullfoss
- La tête des moutons quand ils nous voient arriver
sur nos montures étranges.
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